« J’me souviendrai toujours de ce 18 novembre 1941 et de mon dernier repas familial. J’ai pas avalé grand chose. Ce jour là, j’étais de l’après-midi et j’suis parti le coeur bien lourd. Quelques heures plus tard, la police est venue me chercher sur le lieu de mon travail à la fosse 13 de Sallaumines. »
Paul Vion retrouvera les siens 1 248 jours plus tard, le 2 mai 1945.
Quatorze ans après, lors des grandes vacances de l’été 1959, le grand-père qu’il est devenu, entouré de quelques bons vieux camarades et de ses petits-enfants : Marcel et Gérard, raconte sa vie et son histoire. Dans La Baraque à l’Epinette, les événements, les personnages, les correspondances sont réels, grâce à une importante recherche entreprise par Gérard Sévin-Vion, petit-fils du déporté.